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Jets d'eau en guise d'empreintes digitales - une merveille du Créateur
"Si les animaux avaient la parole" de W. Gitt
BIOLOGIE GENETIQUE
"Et Dieu créa les grands animaux des eaux" - Baleine, rorqual et autres cachalots rendent gloire au Créateur et montrent l'impossibilité de l'évolution des espèces.11 Novembre 2021 - 585
Nous autres, cétacés, sommes des superlatifs vivants.
Vous seriez-vous attendu à chose pareille de notre part ? Nous allons vous expliquer ce que le Créateur nous a donné comme capacités et particularités qui n'existent nulle part ailleurs dans le règne animal.
Saviez-vous que, selon l'espèce, certains d'entre nous :
- peuvent manger, tout en nageant à 10 km/h, se déplacer à la vitesse de croisière de 35 km/h et même, si nécessaire, pousser des pointes de 65 km/h,
- entreprennent un voyage annuel de 10 000 km, comme les oiseaux migrateurs,
- composent de la musique,
- peuvent souffler un jet de vapeur jusqu'à 15 m de haut,
- descendent jusqu'à 3 000 m de profondeur et détiennent ainsi le record de plongée sous-marine,
- développent une puissance de propulsion égale à 850 kW (alors qu'une voiture moyenne ne dépasse pas le dixième),
- possèdent un volume pulmonaire supérieur à 3 000 l (alors que celui de l'être humain est de 4-7 l maximum),
- détiennent le lait maternel le plus riche, avec 42% de matières grasses (vos mamans ne peuvent se prévaloir que de 4,4% environ… ) ?
- Savez-vous que certains cétacés possèdent une langue d'une dimension supérieure à celle de deux chevaux adultes ?
- que le diamètre de l'aorte atteint 50 cm, ce qui correspond à des tuyaux de canalisation ?
Pourquoi cette énumération ? Il nous importe fort peu de figurer en bonne place dans le livre
"Guinness" des records. Notre centre d'intérêt se situe ailleurs. En lisant le récit de la création, avez-vous remarqué que nous sommes les seuls animaux dont le nom est précisé ?
"Et Dieu créa les grands animaux des eaux et tout être vivant qui se meut, dont les eaux fourmillent, selon leur espèce." (Genèse 1:21)
Pourquoi cela ? En nous créant, Dieu aurait-il fait preuve de soins tout particuliers ? Trouve-t-il en nous un sujet de joie exceptionnelle ? Il est difficile d'en cerner la raison. Mais rendez-vous compte, Jésus-Christ a fait mention de nous pour parler de sa résurrection ! Lorsque les détracteurs du Seigneur exigeaient de Lui un signe, Il fit référence à l'histoire de Jonas :
"Car comme Jonas fut dans le ventre du cétacé (grec : ketos) trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre". (Matthieu. 12:40) *1.
C'est ainsi que Jésus
"annonce" Sa résurrection. Avez-vous déjà réfléchi et trouvé une bête aquatique dont l'estomac aurait la capacité de contenir un homme ? En examinant de près les différentes espèces, nous sommes les seuls à rester en lice. Placés ainsi en évidence dans le récit de la création, ne sommes-nous pas un signe de la résurrection de Jésus et un témoin de la grandeur de Dieu ? C'est pourquoi j'ai à cœur de vous dévoiler quantité de détails étonnants concernant notre vie. Vous pourrez en tirer vos propres conclusions, solidement fondées.
Vos scientifiques auraient pu nous cataloguer selon la diversité de nos tailles, nos modes de vie, nos méthodes de chasse ou nos
"lieux d'habitation" dans les océans. Ils ont préféré nous répartir en deux grands groupes (en zoologie : sous-ordres) :
- les mystacocètes (baleines à fanons),
- les odontocètes (baleines à dents).
Les
baleines à fanons comprennent les trois familles suivantes :
1.
les baleines franches (baleine du Groenland, ou boréale, baleine de Liebold, baleine australe, baleine pygmée),
2.
les baleines grises,3. Les
rorquals (rorqual bleu, petit rorqual bleu, rorqual commun, rorqual de Bryde, mégaptère ou baleine à bosse).
Le sous-ordre des
baleines à dents se compose des familles suivantes :
cachalots, baleines à bec (baleine noire, hyperoodon arctique), les
baleines blanches, les
marsouins et les
dauphins.Bien que vivant exclusivement dans les océans et malgré notre apparence, nous ne sommes pas des poissons mais des mammifères. Notre chair n'est pas du poisson mais de la viande. Nos petits viennent au monde vivants. (C'est également une caractéristique du grand sébaste). Nous allaitons notre progéniture.
Aucun poisson ne le fait, n'est-ce-pas ? Notre organisme est pourvu d'un système pulmonaire. Notre température reste à 36,5°C, que nous séjournions dans les eaux glaciales de l'Antarctique ou, au contraire, dans les zones chaudes des Açores ou des Bermudes. Vous vous en doutez bien, ces conditions entraînent un nombre non négligeable de problèmes. Le Créateur les a résolus d'une façon magistrale.
Notre naissance et notre petite enfance.Nous sommes monogames. Nos petits sont conçus et naissent en milieu aquatique, à raison d'un tous les deux ans environ. Malgré notre gabarit, la période de gestation n'est pas aussi longue que l'on pourrait le supposer : 10 à 12 mois. Moi, le cachalot macrocéphale, je dépasse les 16 mois, il est vrai. Laps de temps étonnamment court, comparé au rhinocéros (18 mois) ou à l'éléphant (22 mois). A l'approche de la mise bas, nous recherchons un endroit abrité des tempêtes. Nos meilleures
"salles d'accouchement" sont les lagunes de "Baja California" pour la baleine grise, les mers Cortez pour le rorqual bleu, les côtes de l'île Hawaï Maoui et quelques-unes des îles Bahamas pour la baleine à bosse ; les environs des îles Galapagos et des Açores, de même que la côte Ouest du Sri Lanka en ce qui me concerne. Les phoques vont sur terre ferme pour mettre bas. Quant à nous, cétacés, tout se règle dans l'eau. Imaginez que nos bébés naissent la tête la première. Si l'accouchement venait à se prolonger, le premier mouvement respiratoire se ferait immanquablement sous l'eau et ce serait la noyade. Notre Créateur a prévu ce risque. C'est pourquoi nous sommes "agencés" comme aucun autre mammifère. Tous les cétacés naissent en position de
"siège", c'est-à-dire que la queue se présente en premier. Cette position permet au bébé de rester le plus longtemps possible relié au "centre nourricier vital" : le cordon ombilical. Pas de caverne protectrice, pas d'abri sûr pour le nouveau-né mais, en revanche, la tendre sollicitude de la mère et le secours prévoyant des membres du troupeau. Dès la naissance, nous sommes d'immenses colosses… Le nouveau-né du rorqual bleu mesure déjà 8 mètres et pèse 8 tonnes ce qui représente tout de même 2 tonnes de plus qu'un éléphant adulte ! Au moins trois éléphants devraient se ranger à la queue-leu-leu pour atteindre la longueur de ce nouveau-né.
Bien d'autres "bébés" de cétacés suivent ces dimensions de près :
- la baleine du Groenland (ou boréale) : 6 m, 6 t
- la baleine noire : 5 m, 5 t
- le mégaptère (ou baleine à bosse) : 4,5 m, 2,5 t
- la baleine grise : 4,5 m, 1,5 t.
L'allaitement sous-marin pourrait poser quelques problèmes. Or le Créateur a prévu un dispositif merveilleux. Pour allaiter son petit, la maman fait gicler le lait directement dans sa bouche avec une pression telle qu'on pourrait en mesurer un jet haut de 2 m à la surface. Pour ne pas altérer la forme hydrodynamique du corps, les tétines sont situées dans un repli cutané. La migration imminente dans les eaux polaires exige une croissance accélérée du bébé baleine ; il doit être assez costaud pour l'affronter ! C'est pour cela que notre lait est si nutritif. Il contient 42% de matières grasses et 12% de protéines (lait humain : 4,4% de matières grasses et 1% de protéines). Ce lait épais et crémeux est une véritable "bombe à calories" qui correspond à 100 fois la ration alimentaire d'un homme adulte, d'où l'époustouflante croissance du
"bébé baleine". Tandis qu'un bébé humain a besoin de 180 jours pour doubler son poids de naissance, nos bébés cétacés le doublent deux fois plus vite. Un rorqual bleu absorbe quotidiennement 90 kg de lait durant les 7 mois d'allaitement. Il grandit de 3 à 4 cm par jour et grossit de 80 kg par 24 heures, c'est-à-dire 3,3 kg par heure ! Pendant cette période, 18-19 t de ce lait extrêmement crémeux provoquent une augmentation de poids total de 17 t. N'est-ce-pas là un rendement prodigieux ?
Voici justement mon parent, le rorqual bleu ; il aimerait tant s'entretenir au sujet des étonnantes proportions de sa taille.
Aimez-vous le spectaculaire ? Alors écoutez-le !
Le rorqual bleu, géant du règne animal.
Je suis le plus grand des 80 espèces de cétacés. Mon poids est nettement supérieur à celui des dinosaures. Par conséquent, je suis le plus grand des animaux ayant jamais existé sur terre. Mon poids adulte de 140 à 196 t équivaut à un troupeau de 28 éléphants ou de 170 bœufs. Une foule de 2 000 personnes serait nécessaire pour équilibrer la balance. Si vous me comparez avec le plus petit des mammifères, la musaraigne, il n'en faudrait pas moins de 70 millions pour arriver à mon poids ! Ma taille peut aussi vous étonner car mes 33 m de long font de moi le plus grand des êtres vivants. Si vous êtes amateur de chiffres, je peux vous donner encore quelques informations marquantes. Mon squelette pèse 22 t, mon lard 25 t. Cinquante tonnes de viande constituent mon corps. Le poids de ma langue, à elle seule, correspond à celui d'un éléphant. La masse de mon cœur équivaut à celle d'un cheval, son diamètre est de 1,20 m. Il fait circuler dans mon corps l'impressionnant volume de 10 000 l de sang. Le diamètre de mon aorte principale dépasse les 50 cm. Mon foie pèse une tonne, exactement ce que mon estomac peut contenir en nourriture. Mes reins représentent l'imposant poids de deux bœufs.
Peut-être me prenez-vous maintenant pour une énorme masse inerte de viande et de lard ? Ne jugez pas trop vite ! Je maîtrise parfaitement mon corps. Capable de plonger sans peine jusqu'à 200 m de profondeur, je maintiens aisément mon cap, en dépit de courants très forts. Quand je nage en surface, j'atteins la vitesse de 28 km à l'heure. Il me faut donc développer une force motrice correspondant à 864 kW, c'est-à-dire 1 175 chevaux, ce qui nécessite 20 000 l d'oxygène à la minute. Si, par contre, je nage à la même vitesse sous l'eau, ma force motrice n'exige que 124 kW (128 ch) et 1 850 l d'oxygène. Mon volume pulmonaire atteint 3 000 l, équivalant au volume de 750 ballons de baudruche.
Un moteur haute performance, "Fluke" : ma gigantesque nageoire caudale devrait vous fasciner (en anglais: fluke=nageoire caudale). A l'inverse des poissons, notre queue est en position horizontale. Elle serait, selon vos théoriciens de l'évolution, une régression des pattes arrières de nos soi-disant ancêtres terrestres.
Non, ce n'est pas pour cette raison que notre queue est horizontale. Notre Créateur, parfait ingénieur en hydrodynamisme, l'a placée ainsi parce que c'est beaucoup plus fonctionnel pour nos multiples plongées et remontées. Si je veux plonger, je rabats simplement ma nageoire caudale ; pour remonter à la surface, j'exécute la manœuvre inverse. Cette nageoire, modelée en une forme extrêmement complexe afin d'en assurer sans problème l'efficacité, représente une superficie de 10 m2. Elle remplit trois rôles essentiels : générateur de force motrice, dérive et gouvernail. Pour me propulser, j'exécute un mouvement de rotation de ma nageoire caudale dont l'axe se situe dans le prolongement de la colonne vertébrale. Il m'est impossible de faire un tour complet comme l'hélice d'un bateau, mais j'effectue un mouvement oscillatoire, de gauche à droite, apportant l'efficacité d'une hélice. Au cours de mes voyages autour du monde, je maintiens une vitesse de 35 km/h. Temporairement, je suis capable d'accélérer mon rythme à 50 km/h. Pour nous, les rorquals bleus, la forme de notre corps et la texture de notre peau sont conçus pour atteindre un rendement maximum lors d'un déplacement. Même si vos ingénieurs construisaient une maquette de notre corps, avec une force de propulsion identique à la nôtre, notre vitesse de nage serait néanmoins plus élevée.
Pour économiser l'énergie, notre Créateur nous a dotés d'une peau particulière. En effet, elle transforme les turbulences de l'eau qui glisse le long du corps en créant des courants laminaires de moindre résistance. La souplesse de notre peau, entre autres, lui permet de capter une partie de l'énergie turbulente, réduisant ainsi la pression des remous en la répartissant sur l'ensemble du corps.
Chaque spécimen de notre espèce n'est-il pas un nouveau miracle de notre Créateur ? Malgré notre taille gigantesque, nous sommes tous, comme la souris et l'être humain, issus d'un œuf microscopique se développant dans le sein maternel !
Après ce récit du rorqual bleu, le cachalot macrocéphale aimerait à son tour se présenter plus en détail.
Le cachalot macrocéphale, recordman en plongée sous-marine.
Les tursions et les rorquals plongent sans difficulté à des profondeurs de 350 m. Certaines baleines à bec peuvent atteindre 500 m et le phoque de Weddel arrive même jusqu'à 600 m. Je dois mon nom, cachalot macrocéphale, à ma tête dont la forme évoque une caisse. Elle représente un tiers de la longueur de mon corps. Avez-vous déjà remarqué que les différentes espèces de cétacés se distinguent nettement les unes par rapport aux autres ? Avec une taille de 20 m et un poids de 55 t, je suis le plus puissant représentant des baleines à dents. Seule ma mâchoire inférieure en est pourvue ; la supérieure comporte environ une quarantaine de trous, dont l'emplacement et la dimension correspondent exactement à mes dents en forme de quilles, longues de 20 cm. Ma caractéristique la plus remarquable est ma capacité exceptionnelle de plongée. Je descends sans problème à 1 000 m, mais il m'arrive de continuer jusqu'à 3 000 m ! Pourquoi êtes-vous si… pensif ? Ah, vous calculez ! Vos résultats vous paraissent invraisemblables ? Mais non, ils sont exacts ! A chaque dizaine de mètres gagnés en profondeur, la pression exercée sur mon corps augmente d'une atmosphère. A 100 m de profondeur, je supporte 11 atmosphères. Comme je plonge à la verticale, (vitesse de 7-8 km/h), et que la longueur de mon corps (tête-nageoire caudale) est de 15 m, je dois subir à l'intérieur même de mon corps une différence de pression d'une atmosphère. A 1 000 m, la pression est de l'ordre de 101 atmosphères, c'est-à-dire que chaque cm2 de mon corps supporte le poids de 101 kg. C'est comme si l'on vous demandait de soutenir la masse d'un sportif - catégorie poids lourd - sur un seul de vos ongles !… Ah, je vois, un autre problème surgit dans votre esprit : "comment échapper à la maladie des caissons (décompression)? *2
Ne vous en faites pas ! Tout va pour le mieux. Le moindre détail a été pensé par mon "Constructeur" qui m'a équipé en conséquence. Il a mis en place plusieurs moyens pour éviter ce malaise. Vous pensez certainement que les cétacés plongeant profond (le cachalot macrocéphale, l'hyperoodon arctique, les rorquals) disposent d'une extraordinaire capacité pulmonaire, puisqu'ils sont capables de rester sous l'eau, sans peine, pendant plus d'une heure. C'est pourtant le contraire ! Par rapport à la dimension de notre corps, nos poumons sont vraiment de petite taille. Votre capacité pulmonaire représente 1,76% de votre taille ; pour l'éléphant, 2,55%. En comparaison, les proportions s'avèrent plutôt minimes pour nos espèces. Le cachalot macrocéphale : 0,91%; le rorqual bleu: 0,73%; la baleine noire: 0,65%. Une série de mécanismes, spécifiques aux cétacés nous permet d'utiliser notre appareil respiratoire de manière plus intensive que les mammifères terrestres. Le dispositif essentiel consiste dans un nombre d'alvéoles bien plus élevé. En outre, le taux d'hémoglobine de notre sang dépasse de 50% celui d'un être humain. Par conséquent, l'oxygène est véhiculé dans nos poumons d'une manière nettement plus performante. Pour une dépense normale d'énergie, vous n'utilisez que 10 à 20% de votre capacité respiratoire. Par contre, nous en utilisons jusqu'à 90%. Autrement dit, une seule de nos inspirations correspond, sur le plan efficacité, à 8 inspirations humaines. Nous pouvons ainsi nous préparer à la plongée de manière absolument différente de tout autre mammifère. En plus, notre Créateur nous a dotés d'une faculté spéciale : par un procédé unique, des systèmes complexes de construction organique et des équipements physiologiques spéciaux, nos muscles sont capables d'emmagasiner de l'oxygène. A présent, vous êtes en mesure de vous imaginer comment je m'apprête à la grande plongée. Au cours d'une période respiratoire de 10 minutes, sans hâte ni stress, je remplis à bloc toutes mes "réserves à oxygène". Chaque minute de plongée nécessite une inspiration. Soixante inspirations me suffisent donc pour rester à 1 000 m de profondeur, durant trois quarts d'heure. Comme il me faut 15 mn pour la plongée et la remontée, il me reste donc sans problème 45 mn pour séjourner à l'endroit choisi. Autre différence importante : lorsque vous plongez, vous puisez 34% d'oxygène de vos poumons, 41% du sang et 25% de vos muscles et tissus. Pour nous, la différence est fondamentale : notre réserve pulmonaire est de 9%. Quant aux 91% restant, 41% proviennent du sang, 50% des muscles et des tissus. Sous l'eau, notre appareil respiratoire ne joue qu'un rôle secondaire. Une dernière question vous préoccupe sans doute. "Dans ces profondeurs, comment se comportent vos poumons soumis à de telles pressions ?" On pourrait penser que, tels un sac mouillé, ils se ratatinent. Chez les mammifères terrestres, des anneaux cartilagineux consolident la trachée artère et les grosses bronches, les maintenant ouvertes. Pensez au tuyau flexible de votre aspirateur. Pour nous autres, cétacés, le Créateur a prolongé ces anneaux jusque dans les plus petites ramifications bronchiques (bronchioles). Par conséquent, nos conduits respiratoires ne peuvent être écrasés. De plus, cette conception permet une circulation rapide et efficace de l'air.
Afin de nous permettre un temps de plongée prolongé, le Créateur a conçu un programme d'économie énergétique sans pareille. Notre rythme cardiaque se réduit de moitié durant la descente. Nous pouvons "déconnecter" temporairement la circulation sanguine des secteurs ou organes physiques non vitaux. Essayez de vous représenter un réseau de routes à sens unique. De la même manière, le parcours de notre sang est dévié et régulé par un système de muscles vaso-constricteurs nombreux. Seuls les organes importants tels que le cerveau, le cœur et la moelle épinière sont alimentés en oxygène durant la phase de plongée. Les "réseaux admirables", (latin : "rete mirabile"), constituent un organe indispensable à notre technique de plongée hautement spécialisée. Notre Créateur l'a conçu et intégré dans notre structure. Vos savants n'ont pas encore analysé toutes les fonctions complexes de ces réseaux qui jouent un rôle essentiel pour l'approvisionnement en oxygène et la compensation de la pression.
A quoi sert ce magistral équipement de plongée ? Pourquoi donc descendre dans de tels abysses, inaccessibles au moindre rayon de soleil, dans ces profondeurs obscures, ces nuits sans fin ? On me taxe de "roi des omnivores". Honnêtement, j'y recherche mon mets préféré : les seiches, qui ne se trouvent qu'à de grandes profondeurs. Les petites seiches, je les avale par milliers ! En dépeçant l'un de mes collègues, vos chasseurs en ont compté… 28 000 ! Les plus grosses, je les happe par douzaines ! Mais c'est au fond des océans que se trouvent les délices les plus appréciées : le calmar géant. Héros de bien des légendes, il atteint jusqu'à 8 m de longueur et ses tentacules peuvent s'étendre jusqu'à 15 m ! Il m'est arrivé d'engloutir intégralement de tels "gaillards". La plupart du temps, néanmoins, un "combat de géants" précède son arrivée dans mon estomac. Mon système raffiné d'orientation me permet de débusquer ma victime à coup sûr. J'émets des sons métalliques dont je capte l'écho. En dépit de l'obscurité la plus profonde, mon sonar me communique les renseignements précis concernant mes proies : leur taille et leur nombre.
Notre nez : un évent au sommet du crâne !
La position de notre nez nous distingue de tous les autres mammifères terrestres. En effet, il se trouve non au milieu du visage, mais au sommet du crâne. Notre Créateur l'a disposé de cette manière pour une raison précise. Au cours de la nage à l'horizontale, il doit être positionné au plus haut de notre corps. C'est, du reste plus qu'un schnorkel *3 destiné à véhiculer de l'air dans nos poumons.
Quand nous arrêtons de respirer, nous bloquons notre nez à l'aide d'un puissant muscle annulaire (sphincter). De plus, grâce à notre larynx, allongé en forme de bec d'oie et pourvu d'une soupape supplémentaire, nous évitons la pénétration de l'eau dans les poumons par les voies respiratoires. A l'inverse de l'ensemble des mammifères et même de l'être humain, nos narines n'ont pas de canal de communication directe avec la cavité buccale. Ainsi, nous pouvons ouvrir notre bouche toute grande sous l'eau, sans que celle-ci pénètre dans les voies respiratoires. Notre constitution nasale, complexe et spécifique, varie en fonction de chaque espèce de cétacé. Les baleines à fanons, par exemple, possèdent deux narines, alors que les baleines à dents n'en ont qu'une. Grâce au jet de vapeur appelé "souffle", il vous est possible de distinguer une baleine à fanons d'une baleine à dents, sans même les voir. Le jet se divise en deux, ou, au contraire, un seul nuage est visible.
Dans vos livres d'enfants, les images représentant nos espèces mettent en relief un véritable jet d'eau. Cela donne aux gens une fausse impression, car notre nez est un appareil respiratoire et non une pompe à incendie ! Le "souffle" que vous pouvez apercevoir n'est que de la vapeur d'eau condensée. Vous connaissez ce phénomène lorsque vous expirez votre haleine dans l'air glacial. A l'expiration, les gaz sont expédiés avec force à travers un trou étroit, ce qui provoque une forte augmentation de la pression de l'air. Le souffle se répand dans l'air libre et la vapeur d'eau se condense en gouttelettes. (Rappelez-vous vos cours de physique : plus un gaz se dilate, plus il se refroidit.) Par conséquent, ce nuage est visible aussi bien dans les mers chaudes que dans les eaux glaciales. Chaque cétacé possède son souffle propre dont la hauteur le distingue des autres. La baleine australe projette le sien jusqu'à 3 ou 4 mètres ; le souffle du rorqual commun dépasse les 4 mètres et celui du rorqual bleu atteint 6 mètres. Mon propre souffle se projetant en oblique juste devant moi, peut monter jusqu'à 8 mètres. Une forme en poire caractérise celui des rorquals.
Il est bien écrit : "chacun selon son espèce".
Notre oreille, un sismographe "stéréo".
Longtemps, vos chercheurs nous prenaient pour des sourds malgré les indications de certains anatomistes *4 au sujet de la structure complexe de l'oreille interne et des nerfs auditifs.
Le principe fondamental en vigueur était : sous l'eau, il n'y a rien à dire et, par conséquent, rien à entendre. On considérait alors nos oreilles comme des vestiges devenus inutiles au cours d'un processus d'évolution. Heureusement, lors des dernières décennies, vos chercheurs ont entrepris de multiples études dans ce domaine. Ils ont radicalement changé d'opinion sur ce point. On a même prétendu que nous descendions des bovins puisque nous possédons plusieurs estomacs. Ne vous laissez induire en erreur par aucune idée évolutionniste ! Comme vous, nous sommes le fruit d'une idée géniale de Dieu. C'est pourquoi j'ai à cœur de vous décrire de façon si précise les caractéristiques de notre espèce.
Revenons à la conception de notre oreille. L'installation radiophonique la plus sophistiquée pour l'écholocalisation (ou écholocation) et l'écoute de nos plus beaux chants ne donnent pas la qualité escomptée de communication et de repérage des échos, s'il n'existe pas de système récepteur parfaitement adapté à l'installation. C'est la fonction remplie par notre oreille. Elle contient des détails frappants que l'on ne rencontre chez nul autre mammifère. Il existe des animaux terrestres pourvus de gigantesques "cuillères" ou pavillons pour capter le son venant d'une direction donnée. Dans l'eau, de tels organes seraient un handicap et réduiraient à néant la perfection de notre forme hydrodynamique. Chacun de vos plongeurs vous confirmera qu'il est extrêmement difficile, sous l'eau, de déterminer d'où proviennent les sons. Il est quasiment impossible de localiser, par exemple, les pétarades d'un bateau à moteur. Sur terre, votre cerveau détermine la provenance des sons à partir de la différence du temps de réception de l'onde sonore entre les deux oreilles. Mais ce système ne fonctionne pas sous l'eau car le son pénètre dans votre crâne sans rencontrer d'obstacle. Comme vos oreilles font partie intégrante de votre crâne, les vibrations se produisent simultanément et il est pratiquement impossible de détecter la différence de temps de parcours, essentielle pour localiser l'origine du son.
Notre Créateur nous a dotés d'un système sans pareil dans tout le règne animal, nous assurant une excellente réception stéréophonique en milieu aquatique. Nous disposons d'un mécanisme d'écholocalisation "high tech" extrêmement précis, dénué de tout parasite. Un détail de constitution est à remarquer. Seuls des tissus conjonctifs relient les os de nos oreilles à notre crâne. La morphologie particulière de la chaîne des osselets, marteau, enclume, étrier, permet à ceux-ci de vibrer librement, de sorte que les ondes sonores captées par le crâne ne sont pas transmises. Ce système rappelle la conception d'un sismographe ultra-sensible employé par vos géologues pour enregistrer des mouvements sismiques fort éloignés. Les baleines à dents utilisent, pour l'écholocalisation, de très hautes fréquences auxquelles un tympan classique ne pourrait jamais réagir efficacement. Ceci explique, dans mon cas, l'absence de tympan ou du moins sa conception très différente du vôtre. Les baleines à fanons n'ont pas besoin de repérer les échos puisqu'elles communiquent à l'aide de basses fréquences, (50 Hz et même en dessous). Dans l'eau, de telles fréquences présentent l'avantage d'avoir une grande portée. La communication s'établit encore sans problème à une distance de plus de 100 km. C'est comme si, vous trouvant à Paris, vous aimeriez engager un dialogue, sans téléphone, avec une personne demeurant à Orléans. Ah, je devine votre préoccupation ! "Que peuvent bien échanger les baleines sur les ondes qui leur sont attribuées spécialement par leur Créateur ?"
A ce sujet, je cède volontiers la parole au mégaptère (baleine à bosse). Ses "chants" atteignent un niveau musical digne de véritables concerts.
La baleine à bosse, "chantre" des océans.
Composer et interpréter sans piano ni partition. Loin d'être "muettes comme des carpes", selon une opinion largement répandue, nous sommes plutôt douées pour le chant. Mis à part vos musiciens talentueux, nous sommes les seuls êtres vivants à qui Dieu ait confié le don de compositeurs. Nos chants ne sont en aucun cas les variantes d'une même mélodie. Ils sont aussi radicalement différents que les morceaux de Beethoven et des Beatles. S'il est vrai que notre musique est faite d'une succession cyclique de sons, nous utilisons, pour la composer, plus d'une douzaine de règles spécifiques. Nous sommes capables de sortir chaque année un nouveau "hit". Au moyen de nos chants, nous communiquons sans problème au large de l'océan sur une distance de 100 km.
A l'aide de microphones sous-marins, des chercheurs américains ont enregistré nos compositions en stéréo. Et pour cause : elles ont la réputation d'être les plus impressionnantes et les plus émouvantes de toutes les expressions phoniques du règne animal. Entre-temps, ces mêmes chercheurs ont pu rassembler, sur bandes sonores, un large éventail de "chants de cétacés". Une maison américaine de disques en a même sorti récemment une sélection.
Par ailleurs, notre méthode de chasse nous distingue aussi des autres espèces.
Tactique ingénieuse : Nous pratiquons une technique de traque fort astucieuse. Nageant en spirale ascendante autour d'un banc de plancton, nous soufflons par notre évent, en permanence, une certaine dose d'air. Les crevettes krills, petits crustacés luminescents, se trouvent ainsi pris dans le piège, comme dans un filet. Fuyant les bulles d'air qui les entraînent, ils convergent vers le centre du tourbillon. A peine la ronde des bulles d'air a-t-elle gagné la surface que je me précipite vers le haut, la gueule grande ouverte. Rien ne peut échapper à cette gigantesque "louche". Avant la déglutition, j'expulse l'excès d'eau à travers mes fanons. Mon butin reste accroché aux franges de mon filtre. Je puise ainsi dans la mer, tout en épurant, des centaines de kilogrammes de nourriture.
Nos fanons - une véritable passoire géante. Toutes les baleines de cette espèce disposent d'une telle nasse. Les fanons sont une structure particulière, unique dans tout le règne animal. Ils se composent de 270 à 400 lames cornées, insérées en deux rangs rapprochés dans la mâchoire supérieure. Leur section, en forme de triangle aplati, s'amincit vers le bas de sorte que leurs franges inférieures sont aussi fines que celles d'une plume d'oiseau. Les baleines franches, dont la tête représente plus de 30% de la longueur du corps, disposent d'une surface de filtrage particulièrement étendue. Pourvues de cette énorme nasse, elles traversent les vagues en les "écumant" pour se nourrir. La baleine boréale possède près de 350 fanons dont la longueur peut atteindre 4,50 m. Une baleine à fanons filtre environ une tonne de krill dans un volume de 10 000 m3 d'eau de mer.
Mais je dois vous présenter impérativement une autre parente, digne de la médaille d'or du marathon nautique. Personne n'est en mesure de la battre. Ecoutez-la ! Elle-même vous dira quelles sont les motivations de ses performances incomparables.
Les baleines grises, "oiseaux migrateurs" des océans.
En course de fond, nous détenons le record absolu de tous les mammifères, même à la nage. Comme les oiseaux migrateurs, nous entreprenons un voyage annuel de 10 000 km. Depuis l'Océan Arctique, nous passons par le détroit de Béring et les îles Aléoutiennes. Nous longeons les côtes ouest des Etats-Unis (Océan Pacifique) jusqu'à la presqu'île mexicaine, dans les eaux de Basse-Californie. Nous atteignons la ville californienne de San Diego exactement pour les fêtes de Noël. Notre migration n'imite pas celle des pluviers dorés qui volent selon une formation en "V". Nous composons une belle armada de baleines grises, d'environ 40 bêtes qui filent droit vers un but précis, couvrant une distance de 185 km par jour.
Pourquoi faisons-nous ce voyage de 20 000 km aller-retour ? Notez bien ! Cela représente presque la moitié de la circonférence du globe terrestre, ou la moyenne annuelle de votre voiture de tourisme si vous êtes souvent sur la route. Vous supposez peut-être qu'à cette période de l'année, nous trouvons une nourriture plus abondante dans le Sud ? Mais c'est l'inverse. Dans ces zones, il n'existe pratiquement rien de comestible pour nous. Par conséquent, nous devons jeûner pendant six mois. Et cela uniquement par amour pour nos petits qui viennent au monde fin janvier. Pour les naissances, nous devons impérativement atteindre les eaux peu profondes et calmes des lagunes de San Ignacio sur la côte de Basse-Californie. Vous comprenez maintenant pourquoi les baleines grises fêtent presque toutes leur anniversaire le même jour.
A leur naissance, nos baleineaux mesurent déjà 4,50 m et pèsent une tonne et demie. Mais ils sont encore dépourvus de la couche de graisse qui doit les protéger du froid glacial de l'Océan Arctique. Nos petits grossissent de 20 kg par jour, grâce aux 200 l de lait du "pistolet-gicleur" de leur mère. Durant 8 mois, nos bébés sont nourris avec un lait extrêmement riche. Deux mois d'entraînement à la nurserie de Baja font d'eux des nageurs performants, prêts pour le retour dans le Grand Nord. Pendant ce temps, la maman se soumet à un jeûne absolu. Mais les pères sont là aussi et participent à ce voyage d'abstinence. Nous avons besoin d'eux. Ils nous défendent contre les agressions de l'épaulard durant le voyage "aller" et, de plus, nous ne disposons là-bas que d'une très courte période pour l'accouplement. Au retour dans l'Océan Arctique, notre faim est évidemment insatiable. Nous engloutissons le krill par quintaux ! Cela reconstitue notre belle couche de graisse, épaisse de plusieurs dizaines de centimètres, qui doit remplir deux fonctions : isolation thermique et réserve alimentaire indispensable pour notre prochain voyage annuel de jeûne.
Les cétacés : êtres vivants évolués ou créés "tels quels" ?
Bon nombre de vos scientifiques prétendent que nous sommes des mammifères terrestres retournés en milieu aquatique. Mais en regardant de plus près, ils ont bien dû reconnaître que nous présentons de multiples caractéristiques de conception et que nous possédons des capacités spécifiques qui n'existent même pas à l'état d'ébauche chez aucun autre mammifère. Il vous suffit de considérer :
- notre naissance par "siège",
- notre allaitement sous l'eau,
- notre équipement de plongée,
- nos facultés de compositeurs,
- la structure de notre oreille,
- la particularité de notre nez,
- notre appareil de filtrage,
- notre "voyage de jeûne" annuel.
Non, non ! Avouez qu'un équipement de plongée à moitié terminé ne nous servirait à rien. Je serais condamné à mourir de faim sans système de filtrage parfait. Vous n'auriez probablement jamais fait ma connaissance si, lors de ma naissance, je m'étais présenté la tête la première. Pour ma part, je persiste à dire que je suis le chef-d'œuvre d'un Créateur grand et génial !
"Tu as multiplié, Eternel, mon Dieu, tes merveilles et tes desseins en notre faveur." (Psaume 40:6)
Au début, je vous ai expliqué pourquoi nous sommes, avec Jonas, un signe préfigurateur de la résurrection de Jésus. Mais il existe un autre rapport entre le Seigneur Jésus-Christ et nous. Lisez le début de l'Evangile de Jean :
"Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu ; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle." (Jean 1:1-3)
S'il est vrai que l'action créatrice de Jésus englobe de façon absolue tout l'univers, il est évident qu'Il est le Créateur des cétacés. Jésus-Christ n'est pas seulement votre Créateur, Il est également le nôtre !
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Notes :
*1. Ce terme de "cétacés" est diversement rendu dans les Bibles françaises : "grands poissons", "monstres marins" ou encore "grandes bêtes aquatiques". Or les traducteurs notent à ce sujet : "le nom hébreu, celui de la langue originale de l'Ancien Testament, désigne soit le serpent, soit le crocodile, soit les cétacés". Selon eux, il s'agirait ici surtout de la dernière catégorie, les cétacés.
*2. "Maladie des caissons" ou "Maladie de décompression". Ensemble des accidents observés dans les professions soumises à des compressions et des décompressions fréquentes et souvent rapides. Ils sont dus à des phénomènes de dissolution et de restitution de l'azote dans les tissus et dans le sang. Petit Larousse.
*3. "Schnorkel : double tube permettant à un sous-marin en plongée de rester en communication avec l'atmosphère." Quillet.
*4. Anatomie : Etude de la structure d'un organisme animal ou végétal. Quillet.
Extrait du livre "Si les animaux avaient la parole" du physicien Dr Werner Gitt, spécialiste en science de l'information
Edition Christliche Literatur Verbreitung - utilisé avec permission.